Le réalisateur Arnaud Robert s’est penché sur les grands enjeux sanitaires et économiques mondiaux des déjections humaines. Ce documentaire est une prise de conscience des inégalités d’accès à un sanitaire.
Le wc japonais, qui offre basiquement l’intégration d’un bidet sur une cuvette de sanitaire, semble devoir confiner son destin au seul Japon, voir juste à sa proche périphérie asiatique. Il y a un sentiment d’échec pour l’étranger tant les ventes restent encore confidentielles malgré des décennies d’effort de la part d’entreprises nipponnes qui rêvent de conquérir le monde. Cependant depuis quelques mois, les ventes se réchauffent surtout aux USA. Mais pourquoi un changement de paradigme aussi soudain ?
Qui n’a jamais connu cette situation cocasse et stressante, d’avoir une subite envie d’aller aux toilettes juste avant de vouloir s’inviter contre le corps de son être aimé ? Désolé chéri (e), donne moi 2 minutes pour aller faire caca et je reviens pour notre ébat ! Un passage au petit coin se doit d’être discret sous peine d’être un “tue l’amour” qu’il vaut mieux éviter avant d’avoir une relation charnelle, surtout si c’est lors d’une première fois avec un nouvel amoureux ou amoureuse.
S’il faut un début à tout, le premier publicitaire à se lancer doit vraiment avoir la foi dans son projet. C’est ainsi qu’en 1982, une marque ouvrait courageusement le bal télévisuel pour présenter pour la première fois sur terre une toilette capable de laver l’anus grâce à une douchette intégrée au sanitaire.
A Paris, une vespasienne était un urinoir public unisexe à usage des hommes. Elles trouvait sa place dans des lieux de nécessité essentiellement sur les trottoirs, les parcs et tous les espaces publics fréquentés. Elle était équipée de cloisons permettant un minimum d’intimité. La première vespasienne fut implantée en 1834 à Paris et son parc disparaitra en 1980. Elle aura offert 146 années de bons et loyaux services aux parisiens.